De Gérard NOIRIEL, « Une histoire populaire de la France », une somme, fruit de 40 années de recherches historiques, consacrées aux classes populaires. Sans priviliégier le point de vue des dominés, Noiriel s'est attaché à analyser la domination « comme ensemble des relations de pouvoir qui lient les hommes entre eux ». Et c'est ainsi qu'il expose une large fresque de l'histoire du peuple français, allant de la guerre de Cent ans à … Emanuel Macron ! Il a compilé, dans un ouvrage accessible à tous, les multiples recherches d'historiens, sociologues, philosophes, tous convoqués pour illustrer un propos rigoureux dans la forme et étayé de références faisant autorité dans la communauté des historiens de métier. Quelques exemples, pris au hasard, dans ce volume de 800 pages : On découvre que les guildes du Moyen Age, organisées par métiers, ont été les instruments de mobilisation des ouvriers pour animer les grèves, fréquentes entre 1245 et 1320 (au moment de la construction des grandes cathédrales)....
Contre la future réforme des retraites, la casse de la protection sociale, les dérives financières des mutuelles, nous devons défendre et renforcer notre bien commun qu'est la Sécurité Sociale
LA LOI SANTE N’EST PAS AMENDABLE IL FAUT UNE LOI-CADRE POUR UNE POLITIQUE DE SANTE
Répondre aux problèmes de santé aujourd’hui.
Si les maladies infectieuses ont diminué en France comme dans le monde grâce aux progrès des sciences médicales, les maladies chroniques ne cessent d’augmenter.
La France dispose d’un bon indicateur pour prendre la mesure de l’épidémie de maladies chroniques, celle-ci est fournie par les statistiques des affections de longue durée (ALD) du régime général de l’Assurance Maladie qui couvre 90 % de la population française.
En 2009, les principales ALD concernent les affections cardio-vasculaires (3,3 millions), les cancers (1,8 million), le diabète (1,8 million) et les affections psychiatriques de longue durée (1 million), soit 73 % de la totalité. L’évolution démographique ne peut expliquer cette situation. En effet, si la population du régime général a progressé de 21 % entre 1990 et 2008, les affections cardio-vasculaires et cancers ont augmenté quatre fois plus...
Mobilisation contestant la hausse du prix des carburants
Une forme d'action inédite et largement partagée
La forme d'action (blocage des routes) en dit long sur la colère que cette hausse suscite dans la population. Elle est légitime. Elle focalise toutes les rancoeurs que ce gouvernement de valets de la finance fait subir à une très large majorité de nos concitoyens.
Car la transition écologique n'est qu'une forme de rhétorique dilatoire dans la propagande du pouvoir (à preuve : la démission de Nicolas Hulot). Leur fumeuse communication sur ce thème ne sert qu'à camoufler les juteux profits des compagnies pétrolières (qui, à l'occasion organisent une pénurie ciblée), les marges substantielles des distributeurs et enfin cette nouvelle gabelle que constituent la taxe TIPP de l'Etat.
Tout cela sur le dos de millions de citoyens dont l'automobile demeure le seul moyen de locomotion qui permet, à la plupart, d'être à la disposition d'un employeur, ou qui est, pour d'autres, l'indispensable outil...
La collectivité territoriale fait les poches des personnes dépendantes de Haute Corse
Mauvaise surprise pour les personnes âgées résidant en EHPAD et leurs familles : sous prétexte d'alignement sur les tarifs déjà pratiqués en Corse du Sud, le président du Conseil exécutif a pris en catimini un arrêté instaurant le doublement du GIR (indice sur la base duquel sont calculés les tarifs dépendance, par exemple dans les EHPAD ) en Haute Corse.
Exemple : pour une personne au GIR 3 (dépendance moyenne) cela revient à une augmentation d'environ 380 euros/mois. Et oui vous avez bien lu!
Une partie de cette augmentation peut être prise en charge par l'APA, mais le ticket modérateur, restant dans tous les cas à la charge des familles, a doublé lui aussi entraînant une augmentation non prise en charge de 150 € mensuels.
Cerise sur le gâteau: la décision n'ayant été communiquée que cet été mais prenant effet le 1er janvier 2018, les 150€/mois se transforment en 300€ mensuels pour la fin de cette année...
La collectivité territoriale fait les poches des personnes dépendantes de Haute Corse
Mauvaise surprise pour les personnes âgées résidant en EHPAD et leurs familles : sous prétexte d'alignement sur les tarifs déjà pratiqués en Corse du Sud, le président du Conseil exécutif a pris en catimini un arrêté instaurant le doublement du GIR (indice sur la base duquel sont calculés les tarifs dépendance, par exemple dans les EHPAD ) en Haute Corse.
GARDER LE CAP en retrouvant dans le magazine VIE NOUVELLE toute l’actualité des retraités : retraite, pouvoir d'achat, dossier, santé et protection sociale, dépendance, vie syndicale, international, loisirs et infos pratiques… Six numéros par an en direction de nos 70 000 abonnés
Le 15 mars 2018, nous étions 300 pour dire NON Mr le Président : les retraités ne sont pas des nantis Nous étions + de 300 devant les grilles de la préfecture de Bastia pour dire NON à la baisse des retraites NON à la hausse de la CSG. Nous avons cotisé 40 anset plus pour avoir ce droit, le blocage des retraites ajouté à la hausse de la CSG est un vol manifeste de toutes nos années de travail. En corse nous refusons la double peine celle de la cherté de la vie et du handicap de l’insularité nous sommes allés le dire au préfet ; 200 euros et 50% sur les transports. Nous sommes mobilisés pour faire aboutir ces revendications. Assez de bla bla sur l’article 72 ou, 73 soyons concret réclamons notre dû. Une ordonnance ou un décret suffisent pour accorder aux retraités une indemnité compensatrice de vie chère comme aux actifs.
Uni-e-s et déterminé-e-s à faire aboutir nos justes revendications
Toutes nos craintes sont confirmées par l’élection de Macron et de sa majorité issue des législatives. Casse du code du travail par ordonnances, sélection à l’entrée dans les universités, attaques sur le statut de la fonction publique et du service public (santé, SNCF).
En Corse l’élection d’une majorité nationalistea privilégié le débat institutionnel masquant la réalité et les problèmes sociaux et s’adaptant aux orientations libérales.
75000 retraités, dont 30 000 sous le seuil de pauvreté, et 25% disposant moins de 650 euros mensuel alors que la vie est plus chère, (+ 8.7 sur l’alimentation, + 8.9 sur les biens et service, + 6.5 sur le carburant).
Pourtant en 10 ans le PIB de la Corse a été multiplié par 2 d’où la juste revendication d’une prime de vie chère de 200 euros mensuel et d’une réduction de 50% sur les transports Corse continent.
De ce constat découle l'activité pour notre syndicat. Réunion du lundi, journal mensuel, tract, site internet, afin de passer à...
Les représentants des 9 organisations de retraités ont été reçus le 31 janvier 2019 au ministère. Le secrétaire d'état Olivier Dussopt a confirmé que la politique du gouvernement en matière de protection sociale ne serait pas amendée. Le gouvernement mélange à dessein droits acquis à la retraite et allocations sociales ce qui est dangereux pour le principe même de Sécurité Sociale.
Pour les 9 organisations la mobilisation doit continuer plus que jamais.
lire ici la plateforme revendicative des 9 organisations
Dans une lettre adressée à Josette Risterucci, déléguée CGT Santé à l’hôpital de Bastia, l’Agence régionale de Santé de Corse, annonce à celle-ci le déblocage de 15 millions d’euros pour la rénovation de l’établissement.
Pour la CGT c’est un premier pas, mais c’est loin de répondre aux attentes du personnel et des usagers.
La situation est grave et le sera encore plus en 2018. L'hôpital de Bastia, pivot du groupement hospitalier de territoire GHT est prestataire de service pour d'autres établissemnts de santé, eux mêmes déficitaires, et qui ne sont donc pas en mesure de payer ces prestations… La CGT estime que c’est l’ensemble de la situation budgétaire de l'hôpital qui doit être réglée rapidement. Le déficit de trésorerie reproduira les mêmes difficultés dans 3 mois, puisque les dettes fournisseurs concernent essentiellement la pharmacie et donc le patient… Il est indispensable d’étudier la trésorerie en la dissociant des besoins en investissement. Nous refusons toujours le recours à l’emprunt...
Solidarité avec les personnels de l'hôpital en lutte
Lors d’une conférence presse tenue ce jeudi, les grévistes de la faim rassemblés dans le hall de l’hôpital de Bastia ont annoncé la poursuite de leur mouvement. « En réponse à ce mouvement désespéré qui est grave et pas sans conséquence pour la santé de celles qui l’ont engagé, l’ARS sur consignes du ministère de la santé, ne nous apporte pas les réponses à nos revendications. Le ministère avance dans son communiqué des sommes déjà actées tant en trésorerie qu’en investissement et accorde 3 millions d’euros supplémentaires pour finir l’année 2017 » a déclaré Josette Risterucci, déléguée CGT Santé de l’établissement.
Face à cette situation, le personnel CGT va donc poursuivre son mouvement de grève de la faim avec le soutien des Associations d’usagers qui appellent à un rassemblement samedi 4 novembre à 13h30 dans le hall de l’hôpital.
Le CISS, Collectif Interassociatif sur la Santé soutient en effet, les revendications de la CGT à savoir...
Soutien aux personnels de l’hôpital de Bastia en lutte pour des soins de qualité et des conditions de travail décentes.
Cela fait des années que les personnels de l’hôpital avec leur syndicat CGT luttent pour que les Corses puissent bénéficier d’un établissement aux normes et capable d’accueillir les patients en toute sécurité et prodiguer des soins de qualité. Les politiques d’austérité successives que le gouvernement Macron entend amplifier ont conduit à cette situation catastrophique. Un personnel épuisé; des services asphyxiés budgétairement; des blocs opératoires fermés.... Il manque aujourd’hui 50 millions d’euros pour régler les dettes aux fournisseurs, mettre l’établissement aux normes et permettre aux personnels d’effectuer leur travail normalement avec toutes les normes de sécurité et de qualité requises.
Plutôt que de savoir si la Corse sera dotée ou pas d’un nouveau statut politique, la population attend des réponses concrètes concernant notamment...
C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Louis Viannet ancien secrétaire général de la CGT de 1992 à 1999. Louis était un dirigeant toujours à l'écoute des autres, connu pour sa grande ouverture d'esprit et porteur d'une vraie vision sur les évolutions de la société. Durant son mandat il était venu en Corse à la CCAS de Porticcio ou il avait participé aux côtés de nos Unions Départementales à 2 journées de réflexions et de débats. Nous n'oublierons pas non plus son rôle moteur et rassembleur lors du mouvement social de 1995 contre le plan Juppé. Sa disparition est une perte immense pour le pays et la CGT
Fermeture de 4 salles au bloc opératoire. Situation prévisible, inacceptable, dangereuse : la CGT accuse depuis de nombreuses années
Nous attendons un bloc opératoire neuf depuis 15 ans, ces travaux ne cessent d’être repoussés comme l’ensemble de la modernisation de notre hôpital.
Voici ce que la CGT déclarait (encore et toujours) en mai 2017
"La Cgt a été reçue mercredi 14 mai 2017 par le Directeur Général de l’ARS en présence de la direction de l’Hôpital, une fois de plus aucune réponse favorable sur ces sujets. Nous avions alors une salle fermée, depuis des mois la situation est devenue inadmissible au bloc opératoire. Nous apprenons aujourd'hui que la vétusté des locaux nécessite la fermeture d’une deuxième salle pour 8 semaines....
En plein début de saison estivale avec 3 millions de touristes en moyenne en Corse, après des mois de conditions de travail tendues, après tous les efforts faits pour être attractif dans un domaine fortement concurrentiel...
Le pays a besoin d'une industrie et de services publics forts répondant aux besoins de la population, qui assurent un développement économique des territoires, la création d'emplois et le progrès social pour tous. Il est urgent et nécessaire de relocaliser des capacités de production. Pour la CGT, l'industrie est indispensable pour répondre aux besoins fondamentaux des populations (alimentation, eau, énergie,transport, éducation, santé, logement). Le développement d'une industrie moderne suppose des services publics de qualité. Il faut des services publics forts dans tout le pays notamment pour aider à l'aménagement du territoire. En Corse développer les filières industrielles Bois, agro alimentaires ou Energie ne peut se faire sans intervention publique puissante.
Les politiques d'austérité réduisent dangereusement les moyens de l'Etat et des collectivités locales. Réduire encore le nombre de fonctionnaires, fermer des écoles, des Trésoreries, des buraux...
Le dogme de la rentabilité a un coût humain et social que tous les gouvernements ont ignoré depuis des décennies.
Moyenne des pensions de retraite : 1283 euros (nets) Moyenne des coûts en maison de retraite : 1740 euros 720 000 personnes vivent en EHPAD (voir journal n°13 de septembre 2018)
Fin 2016, d’après une enquête de la DREES, la moitié des résidents en maison de retraite dépensent au moins 1 850 euros mensuels pour financer leur prise en charge, après perception des allocations et des contributions des proches obligés alimentaires. Cette participation financière s’élève à au moins 2 420 euros pour la moitié des résidents des établissements privés à but lucratif...