Raid VTT Espagne 26 mai-1 juin 2013 (Bardenas Reales et Sierra de Guara)
Après le Tour du Sancy en 2009, le Maroc en 2010, la Turquie en 2011, puis à nouveau le Maroc en 2012…. Ce fut l’Espagne, en 2013. C’est Alain qui lança l’idée par l’envoi d’un mail avec des photos des Bardenas. Paysage de western, des chemins où certains se voyaient déjà chevauchant leur monture … pardon leur VTT… vers EL PASO … les bandits n’avaient qu’à bien se tenir…. Vous devinez la suite, c’est Daniel qui reprit l’idée et réalisa le programme, de main de maître comme d’habitude. Première réunion de présentation, puis reconnaissance avec Anita, d’où ils revinrent enchantés autant des paysages que des gîtes qu’ils avaient reconnus. Bien sur Daniel travaille en silence mais avec efficacité. C’est le 24 mai 2013 lors de notre réunion conviviale avec dégustation d’un Tajine (encore et toujours préparé par Daniel) que tous les détails sont réglés. Comme les années précédentes, nous invitons épouses à se xxxx René et Claude déclarent forfait avec mille regrets, suite à des blessures et ne pourront se joindre à nous. Nous les regretterons, mais penserons à eux. Alain victime d’un grave accident de VTT en février, est présent. Il a retrouvé forme et dynamisme. Nous sommes maintenant rodés à tous ces préparatifs. Minibus réservé depuis longtemps, caravane prêtée par Olivier, VTT révisés (Hum… Hum .. on verra que certains … mais j’ai les noms…) la troupe est motivée. Notons cependant que la préparation (habituelle) physique n’a pas été à la hauteur des années précédentes. Météo oblige. Nous verrons bien sur place. Seuls Daniel et Gilbert qui ont effectué un raid dans l’Esterel sont au top…. déjà qu’ils sont plus forts que la plus parts d’entre nous ….Enfin…
26 mai Départ de la troupe. Rendez-vous à 5h45 chez Olivier. Et bien sur …il en fallait un ….. ce fut Jean Paul, qui arriva avec une heure de retard. Problème de fermeture de pyjama, alerte du portable réglée par Madame, et j’en passe …bref tous les motifs surréalistes furent évoqués pour essayer de justifier l’injustifiable. Ca commençait fort mais dans la bonne humeur matinale. Après un voyage sans histoire, agrémenté d’une pause café puis d’un pique nique juste après la frontière espagnole, nous arrivons au gîte des Bardenas " Alberque d'El Yugo". Il fait relativement beau. Ne soyons pas trop difficile après la période de temps très pluvieux que nous avons connue. Nous rentrons rapidement dans le vif du sujet. Nous nous installerons dans les chambres que le soir car il y a trop de monde au restaurant. Et nous partons pour 27 kms de découverte d’un paysage qui est beaucoup plus vert que prévu. Il a beaucoup plu ici aussi. Peu de dénivelle, c’est très bien pour déverrouiller les jambes après le long voyage. Pour respecter la tradition, le vélo de Marc est accroché à un arbre. Il aura d’ailleurs quelques difficultés à le trouver et … à la décrocher. Daniel est victime de la première (d’une longue série) crevaison. Mais c’est Laurent qui aura la médaille du jour avec une superbe chute et ce que l’on peut baptiser un très beau vol plané. Pas de bobo, c’est le principal. Les coquelicots dans les champs font le bonheur des photographes. Le ciel se couvre Marc s’inquiète et promet à Daniel de remplir son casque s’il pleut avant l’arrivée. Remplir de quoi …. Vous lui demanderez… on ne peut pas l’écrire. Finalement on échappe de justesse à l'orage. Mais Daniel reste prudent … il va ranger son casque dans camion… on ne sait jamais. Les épouses quant à elles ont fait leur première rando pédestre. Installation dans les dortoirs, douche, sangria et cakes préparés par nos dames, diner et dodo. Nuit calme pour tous, excepté le concours bien connu pour élire le champion du monde … de ronflement. Mais ça c’est habituel à chaque sortie. Le nom de certains absents sont évoqués, dont je tairai les noms ; on dira donc que ce fut un championnat régional.
27 mai La pluie cesse juste au moment du départ ; 65 Kms sont prévus le profil est relativement plat. Les premiers kms se font sur un plateau "El Plano", puis nous découvrons enfin le vrai paysage tant attendu. Canyons, montagne pelée, crevasses "La Blanca Halta". on s’y croirait. Les vautours s'ajoutent au spectacle merveilleux des Bardenas. Joel collecte toute la boue qu’il peut. Son vélo si léger d’ordinaire pèse 50 kgs. La glaise colle aux pneus. Il avance d’un mètre mais la terre ne veut pas l’abandonner et ça colle … et ça colle…. Il faut toute sa patiente pour « nettoyer » et repartir. Heureusement les chemins ne sont pas tous comme ce tronçon collant que l’on vient de passer. Les paysages sont magnifiques, et en plus le soleil est de la partie. Les herbes volent avec le vent, EL PASO est en vue. Pique nique à la cabane des bergers (qui a été réhabilité) à coté de sa célèbre statue. La sieste est de rigueur. Gilbert ne déroge pas à ses bonnes habitudes et il donne l’exemple à ses copains qui l’imitent (très bien d’ailleurs). Les femmes ne sont pas au rendez-vous, nous les croiseront plus tard sur la piste… telle la diligence.. l’Opel trace son chemin… Nous poursuivons notre balade dans cette réserve de la biosphère (réserve protégée … vous comprendrez pourquoi). Halte à la cabane ayant servie de décors au clic télé tourné avec les sosies enfants de Johnny et Eddy… nostalgie oblige. Certains (là aussi, j’ai les noms) s’amusent comme des gamins en faisant du hors piste sur les petits monticules…. Jusqu’à ce que le gardien des lieux arrive, tel le cowboy justicier, klaxonnant puis prenant en photos les fautifs. Après un agréable sermon, quelques réprimandes et une réponse faite de conciliation de Daniel (dans un espagnol presque parfait) la troupe repart … libre. Ouf on a eu peur .Ils ne recommenceront pas. Nous contournons le moins sympathique terrain militaire heureusement sans les manœuvres. Puis nouvelle halte au site de Castildetierra, cheminée de fée emblème des Bardenas Reales. Monticule de terre où une pierre tient en équilibre… on se demande comment. Le temps se gâte l’orage approche… et tombe sur nous. Le dénivelé quasi nul n’es plus le même, côte, pluie, tonnerre, sol glissant…. L’enfer pour remonter sur la sierra d'El Yugo. Le groupe se disloque et c’est chacun pour soit afin de rentrer au plus tôt en fonction de sa forme. Juste avant l’arrivée certains voient deux zèbres dans le parc d’attraction de Senda Viva. Mais quand ils le répéteront ils ne seront pas crus, mais plutôt considérés comme « très fatigués» pourtant les zèbres étaient bien là … je les ai vu. Dernière soirée au gîte. Je vous passe sous silences les occupations habituelles, douches, visite de l'église, apéro, diner, balade à pied, dodo.
C’est au cours de la soirée que nous eûmes l’explication de la source miraculeuse qui coule à coté du gîte, et pourquoi une église fut construite ; Un berger boiteux vit la vierge. Revenu au village personne ne le crut. « Si tu reviens sans boiter, alors on te croira » lui dirent les villageois. Il remonta et au retour dans le village, il ne boitait plus. La légende était née.
28 mai Départ du gîte sous la pluie. Nous nous dirigeons vers le deuxième site de notre raid. Direction la Sierra de Guara. Transfert de 280 kms… un peu long, d’autant plus que le temps n’est pas de la partie. Gros coup au moral. La montagne est belle mais le ciel noir n’incite pas à pédaler. Nous arrivons à l'auberge d’Arcusa à l’heure du repas. Installation dans les chambres, puis repas chez Pierre qui nous a préparé des côtes d’agneaux, un régal. Le soleil est de retour, mais le vent reste fort. Petite balade de 20 kms sur le plateau, sympa et sans difficulté. Seulement une crevaison, dont Marc est victime. Gilbert s’inquiète du pneu avant de Paul qui est bien trop étroit (le pneu… pas Paul…) Il le lui change avec cependant quelques difficultés pour extraire ce satané pneu étroit qui ne veut pas se défaire. Mais Gilbert est le plus fort, et coté mécanique, Ya pas photo. Au menu ce soir saucisse haricot blanc…. Bonne nuit. Certains diront le lendemain sans aucune allusion … qu’il ya eu un grand vent durant la nuit …..
29 mai C’est «LA» journée où le dénivelé fait un peu peur à ceux qui ont les jambes lourdes. 50 kms au programme et 1400m de dénivelé. Et nous ne sommes pas déçus. Les beaux paysages de montagnes –très différents des Bardenas- se méritent ; il faut appuyer fort pour découvrir que la montagne est belle. Jean Paul chute dans un chemin boueux (très boueux) mais ne tombe pas dans le ruisseau en dessous et évite ainsi le «soleil» de l’année. Paul qui a tout vu en a le fou rire….Pas de bobo… juste de la boue. Paul à son tour chute après que Marc lui demande d’avoir une pensée pour Frédéric resté à Limoges. Marc qui suit chute sur Paul et se retrouve deux mètres plus bas. Mais toujours pas de bobo : que des rires pour se moquer de soit. Si mon explication n’est pas claire demander la vidéo, tout a été pris sur le vif. A midi c’est François qui en enjambant un vélo pour prendre une photo des "siesteux" perd l'équilibre et s’entaille le tibia. Marc remplit fort bien son métier d’infirmier et tout va pour le mieux. Après la petite sieste réparatrice nous repartons, gaillards, avant d’attaquer la longue .. très longue , dure… très dure piste qui nous mène à L'Ermitage de San Benito 1074m avec un superbe panorama . Tout se mérite, même la descente monotrace d’enfer qui suit. Exceptionnel chemin, très caillouteux, parfois un peu (beaucoup) dangereux. Jean Paul (décidément) chute à nouveau et se retrouve dans les arbres… côté vide bien sur. Nous retrouvons Alain et François grelottants qui nous ont attendus à Olson, ayant préférés ne pas faire ce tronçon un peu hard. Retour gîte où nous retrouvons les épouses qui ont marchés toute la journée. Breefing de Daniel avec sangria prise sous les arbres à l’abri du vent.
30 mai Pierre, notre hôte nous propose aujourd’hui un circuit technique de 33 kms. François, Joël et Jean Luc accompagnent les épouses, d’autant plus que nos pédestres ont prévus la visite du superbe village Alquezar avec restaurant à midi et rando sur des passerelles dans le canyon. Vous pensez bien… nos trois lascars ont vite fait le choix. Technique a dit Pierre… et ce fut technique. Nous avons comme on dit chez nous « cassé de la porcelaine ». En passant sur les pierres, nous retrouvions ce bruit très particulier. De très beaux singles où chacun peut prendre un grand plaisir. Au cours de la matinée nous découvrons un dolmen hélas un peu détruit par les ans. Puis c’est un four à chaux très curieux que nous découvrons avant l’attaquer une côte d’enfer… et à pied. Nous découvrons tout en bas une rivière et ses méandres. C’est superbe. Tout cela nous met en appétit nous pique-niquons au «molino del suelo». Laurent est impatient de voir les piscines que nous découvrons vers midi . Il tient ses promesses, il se baigne dans ces marmites d’eau… un peu froide encore. Tel le jeune qu’il reste, il saute et même plonge. Il n’a pas pied à certains endroits. Le site est exceptionnel. Petite sieste et nous repartons. Alain nous signale qu’un de ces amis passe ses vacances dans le village de Betorz que nous visitons, dans l’hôtel qui malheureusement ne sert pas de café à cette période. Le monde est petit dit-on … Comme des gamins nous traversons quatre fois la rivière «Rio susia » avant de porter nos montures dans le chemin de brebis…. On comprend pourquoi seules les brebis y passent. Daniel a un coup de chaud…. Il casse son axe de roue arrière et pense que la rando est terminée pour lui. C’est sans compter sur Jean Paul qui sort de son sac la pièce qui permettra à Daniel de poursuivre sur le vélo. Daniel … on ne sert pas l’axe aussi fort … vois ce qui arrive. Gilbert qui a crevé change son pneu. C’est sa dextérité et son calme qui lui permettent de finaliser la réparation. On ne change pas un tubless comme ça …n’est-ce pas Paul… Ce soir Jean Luc et Annie nous offrent apéritif et toasts, très convivial pris à l’intérieur car le vent souffle fort. Annie fête (aussi) son anniversaire. Au menu, en entrée foi d’agneau à la catalane, suivi d’une excellente paëlla. Nous sommes récompensés des efforts de la journée.
31 mai Dernière journée de VTT. Au programme une trentaine de kilomètres. Nous devons prendre le minibus pour nous rendre à Las Bellostas, point de départ de notre rando situé à 14 kms. Gilbert se dévoue pour les faire à vélo. Le minibus n’étant autorisé que pour neuf passagers. Marc doit changer ses plaquettes. Mais, boîte à outils, main d’œuvre et … compétence font que cette opération se fait rapidement et sans difficultés. Joël et Jean Luc ont repris leurs destriers, mais François restera piéton, genou et dos sont douloureux. Il faut bien une bonne demi-heure avant que le véritable départ soit pris. Tergiversation, hésitations, les GPS ne sont pas d’accords entre eux… mais tout finit par s’arranger et la troupe s’engage pour une belle journée ensoleillée. Nous découvrons de très beaux paysages de montagnes, et « visitons » le village abandonné de Bagueste à 1213m. Curieux, insolite le site nous permet de voir un panorama exceptionnel à 360°. Plus tard après une belle descente en single un peu technique, nous pique-niquons au bord d’un agréable ruisseau " Rio Mascun". Le groupe de cavaliers croisé le matin nous a rattrapé. Il nous surprend en pleine récupération…( heu.. sieste) ces grands chevaux sont impressionnants quand on est allongé. Quelques passages de ruisseaux sont sympathiques mais parfois … profonds et peu stable. Jean Luc casse son câble dérailleur et Gilbert fait une réparation de fortune qui lui permettra de rentrer mais avec une seule vitesse à l’arrière … ce qui n’est pas l’idéal. D’autant que le retour est très vallonné et quelques côtes tirent un peu dans les jambes. C’est ici que Jean Paul apprend que l’on peut (aussi) tirer sur les pédales automatiques et que cela aide…. Sacré Jean Paul. Daniel accompagne Gilbert pour rentrer par la route. 14 kms de descente… mais Daniel avait oublié aussi quelques côtes… qui font mal aux jambes. Dernière douche, avant que Jean Paul fête son anniversaire (il est encore très jeune) et offre la sangria. Les épouses ont marché toute la journée et rentrent … un peu fourbu… mais ne l’avouent pas. Au menu ce soir, un excellent navarin. Décidément cette auberge excelle par sa cuisine faite de produits locaux.
1 juin. C’est le départ. Nous chargeons les vélos, et prenons la route. Direction Ainsa et traversons les Pyrénées par le tunnel Bielsa puis Toulouse et enfin Limoges. Le temps est maussade. Les jambes lourdes, les vélos sales, ont soufferts et mériteront bien un bon lavage, une bonne remise en ordre après tous ces cailloux. Alain peut rouvrir son Iphone. Nous retrouvons une vie...normale. Gilbert qui prépare un raid dans les alpes souhaite poursuivre sa préparation en se rendant à St Léonard le lendemain …. Mais peu de volontaires se manifestent. Pourtant il fera un petit tour du coté de Condat avec Marie Lise.
Voilà les quelques « remarques » que nous pouvions faire de notre séjour en Espagne. Merci à Daniel pour la préparation et tout le travail accompli . Merci, à tous pour la bonne humeur. Et à bientôt pour d’autres aventures. ...
Sur une idée originale d’Alain( allez savoir pourquoi ??), une réalisation de Daniel, ( ça on sait pourquoi mais pas toujours comment) avec pour acteurs Alain, Daniel, Francis, François, Frédéric, Gilles, Maurice, Olivier, Patrick, Paul, René… le film « onze hommes en VTT » pouvait voir le jour, avec pour décors naturel, la Bretagne. Alain et Patrick, les Bretons de la troupe nous vantaient depuis longtemps (objectivement ???) ce beau pays … pardon cette belle région dont ils sont originaires.
Depuis octobre 2012, Daniel est sur la brèche, à la recherche de chemins, de traces, d’information diverses. Ne reconnaissons pas à nos amis pédestres Bretons une grande tolérance à la pratique du VTT les chemins de bords de mer ou sur le GR4… qui pourtant sont du domaine public… mais bon passons. (voir quelques commentaires sur certains sites) Ce qui a compliqué pas mal les choses à Daniel pour trouver le tracé définitif. Il s’est débrouil ... ... ...
C’est bien avant 1993 que fut crée le CONDAT BICROSS CLUB, mais c’est cette année là que la section VTT prit réellement vie. Jusqu’à lors seul le Bricross était pratiqué au club avec pas mal de réussite d’ailleurs avec plusieurs titre de champions. Olivier LERENARD , parent d’un bicross man émérite, pratiquait déjà le VTT avec quelques amis membre du Club. Il fit paraître une annonce dans la presse locale, invitant à « faire un tour de VTT » dans la forêt des Cars. C’est une dizaine de courageux qui sur leur destriers sans suspension ni feins à disque … bien sur ont découvert cette belle forêt qui allait souvent avoir leur visites. Ainsi débutait l’activité VTT au sein du Club. Mais jamais le sigle VTT n’est apparu dans le nom du Club.
Nous nous affilions à l’UFOLEP puis participions aux randonnées organisées par les différents clubs du département. Notre rencontre avec Gilles GOULFIER habitait LES CARS nous permit de découvrir tous les chemins de cette belle forêt et de ses lieuxxxx Les effectifs n’ont jamais atteint des sommets,( voir tableau) mais c’est toujours un noyau de fidèles qui anime le club, avec cet « esprit VTT » sans compétition mais où le plaisir de se retrouver est primordial. Olivier LERENARD nouvellement élu maire de JOURGNAC (toutes nos félicitations) qui assumait le secrétariat de la section souhaite passer le relai. C’est Paul DESSART qui lui succède jusqu’en 2003 avant de devenir le trésorier du Club. Bernard MAYERAS , devient alors le nouveau secrétaire. Attiré par le vélo de route il cède le poste à François CHAPELLAS en 2010.
LA CAR A PATTES En 1994, nous décidons d’organiser notre rando VTT-pédestre que nous baptisons « LA CAR A PATTES » . C’est bien sur dans la forêt DES CARS que nous connaissons bien que se déroule notre rando. 212 participants (dont 56 marcheurs) pour cette première édition qui se déroula sous la pluie. Mais la machine était lancée et 2013 fêtera sa 20éme édition. Le nombre de participants se stabilise à 300 environ au fil des ans avec un pic en 2006 avec 506 inscrits.
Si le comité des fêtes DES CARS nous aidait efficacement pour l’organisation de cette rando, ce n’est plus le cas depuis pas mal d’années. Nos épouses nous ont rejoints pour palier au manque de main d’œuvres et c’est dans une ambiance festive et conviviale que tous « travaillent » pour la réussite de la rando, qui se termine traditionnellement par un repas pris en commun.
WEEK END DE MAI
Les sorties du dimanche ne suffisent plus à satisfaire l’appétit grandissant des vététistes Condatois.L’ambiance est trop bonne pour ne pas partager des moments plus intenses. Ainsi est né l’idée d’organiser des WE VTT aux premiers beaux jours en mai. Jean Pierre BEALLE propose un hébergement (gratuit) dans une grande bâtisse familiale (un ancien moulin) à Bretenoux dans le Lot. Le confort est spartiate ; salle de bain dans le ruisseau , et couchage à même le sol. Mais l’ambiance et le soleil sont au rendez-vous. Et depuis 1998, tous les ans en mai est organisé un WE dans un lieu différent et toujours avec le même succès. Nous pourrions faire un commentaire sur chacun de ces WE, les anecdotes ne manquent pas mais c’est un livre qu’il faudrait écrire. Ah … si juste , pour signaler une tradition qui existe depuis 1998 grâce à Franck JOLLY (un des premiers membres du Club). Tous les ans Marc CHAZEAUD retrouve son vélo accroché à un arbre ou caché dans une poubelle ou encore pendu au fil à linge etc… ne chercher pas pourquoi … on ne sait pas … mais tous les ans c’est pareil.
PUIS DE PLUS EN PLUS LOIN
En 2009, la pratique étant de plus en plus intense, Bernard MAYERAS propose de faire le tour du Sancy, et met en place le programme. C’est une pleine réussite même si parfois les chemins nous ont un peu perdus. Nous n’avions pas les GPS à cette époque.
Devant ce succès vint l’idée émise par Daniel JUDDE de partir à l’étranger pour un séjour encore plus long. Daniel est un amoureux du Maroc. C’est donc dans cette direction que le premier périple à l’étranger se fera. Et là encore que du plaisir. Voir le commentaire plus détaillé du séjour dans le menu du site.
En 2011 , changement de direction. Le club se déplace en Turquie dans la magnifique région des Cappadoces. Et là encore que de souvenirs , de paysages et de « singles » d’enfer.
Mais Daniel JUDDE aime trop le Maroc, en 2012, le club y retourne Atlas et contre Atlas au programme. Mais particularité du séjour, c’est sous la tente et non en gîte ou hôtel que se fera l’hébergement. On fait à la dure…avec des souvenirs à la pelle.
C’est au tour d’Alain GUENEGOU d’émettre à son tour une idée de rando originale. Pourquoi ne pas partir de Limoges et rejoindre l’Atlantique par le (fameux) GR4. Pari lancé. Toute l’équipe se met au travail, Olivier LERENARD s’occupe de l’hébergement, Daniel JUDDE (le GO titulaire du Club et qui maîtrise parfaitement le sujet) s’occupe de la trace. La fine équipe part de JOURGNAC et rejoint BOURCEFRANC en une semaine. Les moules frites chez Paul DESSART clôturent un raid certes long mais superbe. Oui superbe, qui pourtant avait mal commencé par une pluie battante pour se terminer sous un beau soleil.
Le WE de BUGEAT en 2013 est celui qui sera le plus froid des WE de VTT mais qui regroupera le plus grand nombre de participants (32) Notons que depuis quelques années nous invitons nos épouses et compagnes à participer à la fête.
ET APRES
Après … c’est pour bientôt. Départ le 26 avril 2013 pour l’ Espagne ( les Bardenas et la Sierra de Guara) pour une raid d’une semaine. Mais nous en reparlerons.
Puis en projet un périple Breton en Septembre….
Vous voyez, le VTT au Condat Bicross club…. Ca n’arrête jamais.
Raid Marocain du Condat Bicross Club – mars/avril 2012
Lorsque vous lirez ces quelques lignes, sachez chers amis, que ma colère sera passée, que mon humeur sera redevenue normale (même si parait-il je suis un vieux grincheux, mais c’est une autre histoire) et pourquoi donc ? Au retour de notre périple Marocain, je me suis lancé dans le compte rendu de ce beau voyage. Il pleuvait, mon inspiration était par contre au beau fixe. Je remplis sans problème neuf pages d’anecdotes notées sur le petit carnet jaune. Puis vient l’appel du soir que vous, Messieurs, connaissez bien : «A table, allez on mange ». Je « voulus » sauvegarder mon travail que j’avais rédigé avec l’entête du club et son logo. Souhaitant garder ma trame originale je commençais à effacer le texte pour le sauvegarder sous un autre nom… et là…. Survint le rappel « ON MANGE. CA VA ETRE FROID »…. Le lendemain je voulus terminer ma prose, il ne me restait plus que deux jours à narrer… et là … oui là. Cambronne fut cité de ...